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Requiem for a toy story


Toy story 2 - requiem for a dream
Vidéo envoyée par lolita-empire

Toy Story sous emphétes...Joli remix du célèbre dessin animé de Pixar avec le planant Requiem for a Dream ou l'art de détourner le manichéisme en pulsion dépendantes...

02 février 2007 dans Créativité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

A quoi ça rime


A quoi ça rime
Vidéo envoyée par henryspencer

Passionnante interview de Jean-Louis Murat sur l'inspiration, la création et la popularité. Et l'auteur-compositeur-interprète de conclure : "il faudrait avoir le courage d'être détesté de tout le monde pour être un grand"...

28 janvier 2007 dans Créativité, Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Lynch et le bruit de l'obscurité

Parce que l'industrie du 7ème art n'a pas encore tué toutes poches de créativité, extraits de l'entretien que David Lynch a accordé récemment à Télérama :

Vous revenez enthousiaste avec un film qui est, sans doute, le plus libre, le plus expérimental depuis Eraserhead. Vous vous êtes refait une virginité ?
Oui, les expériences me semblent vraiment similaires. J’ai mis cinq ans à réaliser Eraserhead. A l’époque, j’étais étudiant en art, je n’avais aucune formation technique pour le cinéma et je découvrais sur le vif un nouveau support pour mes idées. Aujourd’hui, le David_lynch_1 numérique est aussi une forme nouvelle, et quand celle-ci commence à vous parler, elle le fait d’une manière singulière et enchanteresse. Je découvre, j’avance pas à pas, comme à mes débuts. Les caméras sont différentes, la façon de filmer aussi. Rien que la possibilité de voir le résultat en direct sur l’écran vidéo pendant qu’on filme et de pouvoir réagir à l’instinct, comme lorsqu’on joue de la musique, cela bouleverse mon travail.

Cela vous permet-il non seulement de matérialiser vos idées très vite mais aussi d’improviser ?
Non, je n’ai jamais improvisé de ma vie. Chaque scène d’Inland Empire est écrite. Mais j’ai pu avancer en expérimentant. Aussitôt après avoir écrit une scène, je rassemblais quelques personnes, acteurs et techniciens et nous partions tourner en comité réduit sans savoir ce qui adviendrait, sans avoir nécessairement la structure du film en tête. Avec le numérique, on n’est plus limité par le temps, ni par le coût de la pellicule. Vis-à-vis des acteurs, il est possible de travailler sans avoir à dire « Coupez ! », de découvrir la zone secrète qui n’apparaît qu’au bout d’un certain temps. Quand il fallait recharger la caméra et attendre une heure entre les prises, cette grâce menaçait toujours de faner ou de s’évanouir.

David_lynch_3 Pour Inland Empire, vous avez tout filmé vous-même ?
Oui, pour la première fois, j’ai tenu la caméra. C’est une tout autre expérience que de travailler avec un chef opérateur. Sur un tournage traditionnel, il y a toujours une distance qu’on ne peut pas franchir : si on veut corriger un détail ou changer de direction sur le vif, on n’en a pas la possibilité. Avec la caméra en main, je sens le film, je peux avancer au feeling. Dans ma carrière, il m’est arrivé de filmer des scènes, mais en général on ne me laisse que la seconde caméra. Dès les premiers jours du tournage d’Eraserhead, je me suis retrouvé en retrait… (Il réfléchit.) Non, finalement, je ne crois pas qu’il y ait une seule scène dans aucun de mes films qui soit de ma main.

Vos admirateurs sont attachés à la luxuriance de vos images, et pendant longtemps vous avez dit que la définition du numérique ne vous semblait pas assez précise, pas assez riche…
C’est une image beaucoup plus belle que ce que je pouvais imaginer à l’époque. Pour moi, elle évoque les premiers films en 35 millimètres, ceux du muet. Avec des zones obscures, mal définies, un peu comme sur un Polaroid. Quand on ne distingue pas tout, ça laisse de la place au rêve. En numérique, cette imperfection, on n’appelle pas ça le grain, mais le « bruit ». Dans cette obscurité, il y a beaucoup de « bruits », des choses étranges avec lesquelles on peut flirter de plus près.

David_lynch_2 Comment êtes-vous devenu cinéaste, alors ?
Je me trouvais dans une pièce de la Pennsylvania Academy of the arts, un immense studio où j’étais seul. Le décor était superbe, tous les étudiants y avaient fait leur propre installation. Moi, je ne m’y rendais pas souvent, je peignais chez moi. Et ce jour-là, j’étais venu travailler sur une toile représentant un jardin la nuit, une toile essentiellement noire, avec une forme verte sortant de l’obscurité. J’ai entendu du vent, tout a commencé à bouger, et je me suis dit qu’inventer une toile animée serait merveilleux. Je me suis demandé comment y parvenir et, en vue du concours de fin d’année, j’ai acheté une caméra 16 millimètres. J’ai fixé une toile sur un radiateur : c’était mon idée d’un écran sculpté, où je projetais des images. Les autres étudiants m’ont laissé éteindre la lumière pour présenter mon travail. Il est resté exposé un bon moment, la pellicule était vraiment rayée, ce qui en reste aujourd’hui est extrêmement abîmé. Tout cela m’a coûté beaucoup trop cher, mais j’ai commencé à tomber amoureux du film.

INLAND EMPIRE - sortie France le 07 février 2007

24 janvier 2007 dans Cinéma, Créativité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

Une autre culture


Comment parler des livres sans les lire
Vidéo envoyée par lolita-empire

Concevoir la culture comme castratrice de la création! Principe intéressant que d'imaginer l'érudition comme mère nourrissière de l'intellectualisme et meurtrière de notre faculté à créer sans copier. Ou la course à la culture comme doctrine de l'intelligence sur la volonté...

Sujet que développe Pierre Bayard dans son livre : "Comment parler des livres que l'on n'a pas lus".

23 janvier 2007 dans Créativité, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Les rêves d'Andreï

"Je sais beaucoup de choses sur mes rêves. Ils sont pour moi d’une très grande importance. Mais je n’aime pas les dévoiler. Ce que je peux vous dire, c’est que mes rêves sont en deux catégories. Il y a les rêves prophétiques que je reçois du Tarkovski11_2 monde transcendant, de l’au-delà. Puis il y a les rêves quelconques qui viennent de mes contacts avec la réalité. Les rêves prophétiques me viennent au moment de l’endormissement. Lorsque mon âme se sépare du monde des plaines et monte vers les sommets des montagnes. Une fois l’homme séparé du monde des plaines, il commence tout doucement à se réveiller. Au moment où il se réveille, son âme est encore pure et les images sont encore pleines de sens. Ce sont ces images que l’on rapporte de là-haut qui nous libèrent. Mais le problème, c’est que très vite, elles se mélangent avec les images des plaines et il devient difficile de le retrouver. Ce qui est certain, c’est que là-haut, le temps est réversible. Ce qui me prouve que le temps et l’espace n’existent que dans leur incarnation matérielle. Le temps n’est pas objectif."

Extrait d'un entretien avec Andreï Tarkovski le 28 avril 1986 à Paris, quelques jours avant sa disparition.

11 janvier 2007 dans Créativité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

The tale of how

Image1 Otto, malade d'amour, se met à dévorer des créatures mi-oiseaux, mi-piranhas. Cette opérette fantastique, sortie de l'imagination de trois sud-africains (The Black Heart Gang), flatte les yeux et les oreilles.

Ce petit joyau d'animation musical faisant référence à Prokoviev, Bosch ou encore Burton, est d'une élégance rare. The tale of how, à regarder d'urgence sur http://www.theblackheartgang.com/ (téléchargement un peu long)!

07 octobre 2006 dans Cinéma, Créativité, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Darkness and light


Darkness and Light
Vidéo envoyée par MaharishiUniversity

Le 25 mars dernier, David Lynch répond aux questions d'étudiants lors du David Lynch Weekend à la Maharishi University of Management, Fairfield, Iowa. "I love seeing people come out of darkness"

23 septembre 2006 dans Cinéma, Créativité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

De l'écriture automatique


CDaujourdhui
Vidéo envoyée par henryspencer

Apologie de l'écriture automatique par Jean-Louis Mruat à l'occasion de la sortie de son nouvel album Taormina.

07 septembre 2006 dans Actualité, Créativité, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Scary Titanic


Titanic
Vidéo envoyée par henryspencer

Et si le Titanic avait été en fin de compte un vaisseau fantôme ? Pas besoin de remake. Un bon remix et ça fout la trouille. Il me vient tout de même une question : combien de films peut-on faire avec une seule et même valise de rushes ?

07 mai 2006 dans Créativité | Lien permanent | Commentaires (0)

Something blue

Quand le terrible Blue Velvet de David Lynch devient Something Blue, un teenage movie estival, sous la souris d'un traficant de la bande-annonce.

Bv001

Hilarant.

07 mai 2006 dans Créativité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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